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Arts funeraires

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Les arts funéraires malgaches varient d'une région à une autre . Constituant une attraction à part entière, nous nous attacheront à décrire ceux que les touristes peuvent découvrir aisément au cours de leur périple.
Le peuple malgache dans son ensemble croit qu' après la mort, il y a une autre vie parmi ses ancêtres dans un au-delà pas tout à fait défini .
Le malgache attache beaucoup plus d'importance à sa sépulture qu' à sa propre habitation , c'est la raison pour laquelle les caveaux où les morts sont inhumés font l' objet d'une attention particulière en ce qui concerne aussi bien leur construction que leur décoration . Les dessins décoratifs sont typiques à chaque région et très souvent représentent le statut social de son propriétaire et de sa famille.

     
    
Dans le sud, chez les Mahafaly et les Antandroy, un tombeau dit " Valavato " est constitué par une masse compacte de pierres parallélépipédique de 10 à 15 m de côté sur 1m de haut surmontée de plusieurs Aloalo, sorte de poteau en bois richement sculpté de sujets stylisés .
Une quantité plus ou moins importante de crânes de zébu jonche la plate forme suivant l'importance sociale du défunt donc du nombre de bétail abattu lors de la cérémonie funèbre célébrée à son honneur.
La construction du Valavato peut prendre quelques semaines voir même quelques mois suivant l'importance que l'on accorde à sa décoration car outre la sculpture, des peintures naïves illustrant des scènes de la vie du défunt ornent les façades ; parfois le caveau est surmonté d'une maison sacrée, signe de noblesse que l'on retrouve également sur les Hautes Terres, notamment sur les tombeaux royaux Merina.
Il est frappant pour un étranger qui passe, de constater le contraste flagrant qu'il y a entre la modeste petite case du vivant qui jouxte avec le caveau rayonnant de toutes les couleurs et artistiquement construit, mais quand on apprend ce que signifie la mort pour ce peuple, il comprend tout .
Dans le sud-est de l'Ile, les Antanosy sculptent de magnifiques statues en bois à l'image du défunt mais contrairement au peuple Mahafaly, ils ne les érigent pas sur les tombeaux mais plutôt en des lieux bien définis. Ils travaillent également le granit, le béton pour les pierres tombales et les cornes de zébu fixées sur les poteaux. Comme celles des Mahafaly elles évoquent des scènes de tous les jours.
 
 
 
Dans les pays Sakalava l'art funéraire est très particulier. Les tombes sont ceintes d'une palissade en bois surmontée de statues également en bois représentant des hommes et des femmes nus dans des positions évoquant la sexualité qui engendre la fécondation et la renaissance dans l'au-delà parmi les ancêtres. Certaines statues du début du siècle dernier trahissent l'installation coloniale dans la région
Contrairement à ceux du sud, ces tombeaux sont très sobres, parfois même entièrement usés par le soleil. fissurés par le temps.
La visite d' un tombeau Sakalava, n'est pas chose aisée car non seulement il n'est pas à proximité du village mais en plus il faut tout un rituel pour s'en approcher : offrande de rhum , interdiction de port de chaussures &&.
 
Les pierres commémoratives qu'on voit au milieu des champs ou encore sur les hauteurs dans le Sud ou sur les Hautes Terres témoignent de la disparition d'un proche loin de ses origines ou de région natale .
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